D’aussi loin que je me souvienne, la photographie a toujours fait partie de ma vie. D’abord en piquant le compact de mon ainé, puis la caméra de ma grand-mère, avant d’avoir l’âge de recevoir mon premier appareil. A peine déballé, jamais lâché, toujours dans la poche de mon manteau pour capturer ce qui me plaisait : la lumière

     Celle qui prend du volume dans la vapeur d’eau, qui illumine les herbes hautes d’un champ en fin de journée, qui embrase la silhouette en contre-jour, qui caresse le visage dans l’obscurité, et puis surtout, celle des émotions

     Je plongeais dans les affaires de mon grand-père pour rendre vie à ses diapositives, pour retrouver la beauté de la vie. Celle que j’ai connue, plus tard, celle qui rend nostalgique, celle qui réchauffe le cœur. Je fais partie des gens qui pensent que l’essentiel se cache dans les détails. Que l’ordinaire est bourré de beauté pure. Qu’une émotion peut jaillir dans l’éclat d’un œil. Un rire dans le creux d’une fossette.

     Je suis une passionnée, donc. D’images, de souvenirs, de photos et de vidéos. La joie qui danse sur l’écran, la douceur qui s’encre sur le papier. Ce moment doux et si fort, qui devient un souvenir précieux que l’on peut garder pour la vie.

     J’ai photographié mes amis, j’ai filmé ma famille, j’ai dessiné mes enfants j’ai ramené mon appareil dans les murs de la réanimation néonatale de l’hôpital, où je suis infirmière puéricultrice. J’ai tenté d’aider ces courageuses âmes à devenir familles en captant la vie dans les moments où beaucoup se noient dans la peur. 

     J’ai écouté les gens autour de moi me dire que c’est précieux. Que c’est important. 

     Aujourd’hui, c’est grâce à leur confiance que je suis là, et que je m’accorde du temps pour faire de la photo un peu plus de moi. Et c’est grâce à vous. Merci, quelle chance

Crédit photo : Ania Dorel

     D’aussi loin que je me souvienne, la photographie a toujours fait partie de ma vie. D’abord en piquant le compact de mon ainé, puis la caméra de ma grand-mère, avant d’avoir l’âge de recevoir mon premier appareil. A peine déballé, jamais lâché, toujours dans la poche de mon manteau pour capturer ce qui me plaisait : la lumière

     Celle qui prend du volume dans la vapeur d’eau, qui illumine les herbes hautes d’un champ en fin de journée, qui embrase la silhouette en contre-jour, qui caresse le visage dans l’obscurité, et puis surtout, celle des émotions

     Je plongeais dans les affaires de mon grand-père pour rendre vie à ses diapositives, pour retrouver la beauté de la vie. Celle que j’ai connue, plus tard, celle qui rend nostalgique, celle qui réchauffe le cœur. Je fais partie des gens qui pensent que l’essentiel se cache dans les détails. Que l’ordinaire est bourré de beauté pure. Qu’une émotion peut jaillir dans l’éclat d’un œil. Un rire dans le creux d’une fossette.

     Je suis une passionnée, donc. D’images, de souvenirs, de photos et de vidéos. La joie qui danse sur l’écran, la douceur qui s’encre sur le papier. Ce moment doux et si fort, qui devient un souvenir précieux que l’on peut garder pour la vie.

     J’ai photographié mes amis, j’ai filmé ma famille, j’ai dessiné mes enfants j’ai ramené mon appareil dans les murs de la réanimation néonatale de l’hôpital, où je suis infirmière puéricultrice. J’ai tenté d’aider ces courageuses âmes à devenir familles en captant la vie dans les moments où beaucoup se noient dans la peur. 

     J’ai écouté les gens autour de moi me dire que c’est précieux. Que c’est important. 

     Aujourd’hui, c’est grâce à leur confiance que je suis là, et que je m’accorde du temps pour faire de la photo un peu plus de moi. Et c’est grâce à vous. Merci, quelle chance.

Passionnée du volume de la lumière

sur le vif (si, promis)

et là, l’essentiel

petits pieds de néonatalogie

lui montrer le rendu de l’exterieur

les details de vos mariages